DJI vient de dévoiler sa nouvelle caméra d’action, la Osmo Nano, une petite révolution pour les amateurs de vidéos nomades et d’images dynamiques. Compacte, légère et modulaire, elle combine des spécifications techniques solides et des fonctions avancées qui la positionnent comme une concurrente sérieuse dans le monde des action cams. Voici un aperçu de ce qu’elle propose, suivi d’une comparaison avec ce qui existe déjà.
Principales caractéristiques techniques
Voici ses points forts :
Capteur 1/1,3 pouce CMOS, environ 35 mégapixels pour les photos
Vidéo jusqu’à 4K à 60 fps, et mode ralenti à 120 fps pour certaines résolutions
Champ de vision ultra grand-angle (143°) pour capturer plus dans le cadre
Stabilisation électronique RockSteady 3.0, plus un mode Horizon Balancing capable de corriger les inclinaisons jusqu’à ±30° pour garder l’horizon droit même en mouvement prononcé
Mode Super Night pour les prises de vue en faible lumière : réduction de bruit et amélioration du rendu nocturne
Enregistrement couleur 10 bits, profil D-Log M, ce qui permet une plus grande latitude en post-production
Format ultra-compact : 52 grammes pour la caméra elle-même
Étanchéité à 10 mètres sans boîtier supplémentaire, ce qui est très bon pour ce type de format
Module compagnon (le “Multifunctional Vision Dock”) : écran OLED de 1,96 pouces, alimentation, station de chargement / transfert, qui vient se fixer magnétiquement à la caméra. Ce dock permet d’étendre l’autonomie, d’avoir un retour visuel, etc
Autonomie annoncée : selon l’usage, la résolution, et selon si on utilise le dock ou non. Par exemple, jusqu’à 200 minutes en Full HD avec le dock, ou environ 90 minutes en usage standard selon des sources
Ce qui la distingue par rapport aux autres caméras d’action
Voici ce que la Osmo Nano fait particulièrement bien, ou au moins prometteur, comparé aux caméras similaires (GoPro, Insta360, autres modèles DJI etc.) :
Portabilité & format compact
Avec seulement 52 g et un format très réduit, elle est beaucoup plus facile à porter, fixer sur le corps, le casque, un vêtement ou même un support magnétique. Cela permet des usages “mains libres” plus confortables, très utiles pour le vlog, les activités sportives légères ou les prises de vue en déplacementQualité d’image & flexibilité en post-production
Le profil 10 bits + D-Log M la rend adaptée si l’on veut corriger les couleurs, faire de l’étalonnage, etc. Beaucoup de caméras d’action abordables se limitent à 8 bits ou à des profils simples, ce qui donne moins de marge sur les ombres / hautes lumièresStabilisation + Horizon Balancing
La combinaison Rock Steady 3.0 + Horizon Balancing (correction d’inclinaison de l’horizon jusqu’à ±30°) est un plus non négligeable pour les prises de vue dynamiques, surtout si la caméra bouge beaucoup ou si on est en montagne, vélo, moto, etc. Le gain se ressent sur le rendu final, plus “propre”Étanchéité sans boîtier
Ne pas avoir besoin d’un caisson externe dès que l’on descend à quelques mètres d’eau, c’est beaucoup plus pratique, léger, moins de risques, etc.Autonomie + le dock
Le dock apporte non seulement un écran / contrôle en temps réel mais aussi une extension d’autonomie importante. Pour des sessions longues ou des enregistrements prolongés (vlog, interviews, surveillance, etc.), c’est un vrai avantageConnectivité & usages modernes
WiFi 6, transfert rapide, compatibilité avec micros (Osmo Audio) etc., tous ces éléments rendent l’usage plus fluide dans des flux de travail modernes (montage rapide, diffusion mobile, etc.)Prix / rapport qualité
Les tarifs annoncés (279-€ pour la version 64 Go) la positionnent dans une gamme “premium accessible” : elle offre beaucoup de fonctions que l’on ne voyait que dans les gammes supérieures jusqu’à maintenant
Limitations quand elle pourrait être moins adaptée
Pour rester objectif, il y a aussi des points à surveiller ou qui pourraient être des compromis :
Même si l’étanchéité est annoncée pour 10 m, le dock n’est que “splash proof” (résistant aux éclaboussures) : donc pour des usages très aquatiques ou plongée, il faudra vérifier ou peut-être utiliser un boîtier
L’écran du dock est petit, donc pour cadrer précisément dans des conditions difficiles cela peut être plus limitant qu’un écran plus grand
En 4K-60 ou 4K-120, l’autonomie baisse forcément, et les SD, le débit, etc., sont des leviers critiques : si tu fais beaucoup de slow motion ou d’enregistrements intensifs, il faudra penser à bien gérer stockage et batterie
Le rendu nuit (“low light”) est amélioré mais un petit capteur reste toujours plus limité que des capteurs plus gros ou des caméras optimisées pour le peu de lumière ; il faudra voir les tests terrains
Comparaisons : Osmo Nano vs modèles concurrents
Modèle | Taille / poids | Capteur / format | Stabilisation | Profil palette / colorimétrie | Autonomie typique |
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Osmo Nano | ≈ 52 g, ultra compact | 1/1,3″ CMOS, capteur de ~ 35 MP | RockSteady 3.0 + HorizonBalancing | 10 bits + D-Log M | Jusqu’à ~ 200 min en Full HD avec le dock, moins en 4K |
GoPro Hero (dernier modèle) | généralement plus lourd, plus grand | capteurs compétitifs, mais souvent format / possibilités 8 bits ou profils simplifiés | HyperSmooth / stabilisation très performante | profils couleur souvent “flat” / LUT mais moins de latitude que 10 bits pour certains usages | bonnes autonomies, mais coût élevé pour les options |
Insta360 Go, Go Ultra etc. | souvent plus petites, très légères mais parfois sacrificent des aspects (stabilisation, autonomie, qualité de couleur) | parfois capteurs plus petits ou limitations logicielles | souvent excellente stabilisation logicielle, mais les gros modèles ont le plus d’avantages | colorimétrie fun / social, mais post-production plus limitée | souvent très bonne autonomie si on reste en résolution modérée |
En conclusion
La DJI Osmo Nano apparaît comme un excellent compromis entre portabilité, qualité audio/vidéo et usages modernes. Si tu es quelqu’un qui filme beaucoup en déplacement, avec des besoins de flexibilité (vlog, sport, aventures, etc.), elle offre des atouts sérieux.
Elle semble particulièrement adaptée pour :
Le vlog “nomade” : micro intégré, profils couleurs, dock pour retour visuel
Les activités outdoor légères, où le poids et la taille comptent
Ceux qui veulent faire de la post-production soignée sans devoir investir dans des caméras très volumineuses
Si je devais donner une note, je dirais que DJI a très bien joué sa carte sur ce modèle : elle ne remplacera pas toutes les caméras dans tous les usages (plongée profonde, production cinéma, ou très haut niveau de lumière faible), mais pour beaucoup d’utilisateurs, elle pourra devenir la caméra de référence.